Examinons aujourd'hui un autre aspect de ce désamour en prenant l'exemple de l'Allemagne.
Ce géant (à l'échelle européenne) a tous les atouts : il conserve une industrie puissante, sa balance commerciale et ces indicateurs témoignent d'un pays en excellente santé si l'on chausse les lunettes libérales.
C'est aussi le pays des boulots à 1 euro de l'heure, de l'exploitation féroce des immigrés, des inégalités qui se creusent, des couches moyennes laminées. Regardez autour de vous sur notre littoral : il fut un temps où les touristes allemands le faisaient vivre. Ces temps sont révolus. En Allemagne comme ailleurs une poignée de riches sont de plus en plus riches aux dépens de tous les autres Allemands
Et les effets politiques sont stupéfiants. La chancelière présentée par les chiens de garde comme "la femme la plus puissante du monde" n'arrive plus à gagner une élection. Depuis des mois l'Allemagne n'a plus de gouvernement . Ou plutôt il est minoritaire au Parlement. Et des élections à répétition n'y changeront rien, les mêmes causes entraînant les mêmes effets. TOUS les pays européens de l'ouest ont des gouvernements par défaut. Rajoy ne gouverne que grâce à l'abstention du PSE. En France 30 % des électeurs ont décidé pour tous les autres.
Imaginons une seconde ce que pourrait donner la " fédération des contre". Non pas l'acceptation du racisme et des fausse solutions mais la prise de conscience du péril et un accord sur ce qui est commun : la fin de ce système à bout de souffle. C'est cette tâche qui nous incombe !
H A