Une usine française du groupe allemand Mahlez-Behr située à Rouffach fabrique des climatiseurs pour automobiles. L'UNSA cousine germaine de la CFDT y est majoritaire, très impliquée dans les accords signés avec la direction , avec généralement quelque contrepartie désagréable mais "sauvegardant l'essentiel".
Les salariés de l'usine découvrent la validité de cette stratégie. A l'été 2013 un accord de maintien de l'emploi a été signé dans le cadre de la loi "accord de compétitivité" . Les salaires ont été gelés puis "modérés" pour empêcher tout plan social qui n'a pas empêché des départs "volontaires". Mais les patrons et leurs actionnaires qui lorgnent vers l'est de l'Europe et ses salaires encore plus modérés vont fermer l'usine. L'UNSA crie au scandale et en appelle à Macron, fervent défenseur du droit des travailleurs comme le savent nos lecteurs.
Cette digne organisation que nous avons fréquentée lorsqu'elle s'appelait FEN et se limitait à l'éducation devrait en tirer des enseignements précieux et rejoindre le combat commun contre les ordonnances. Mais ce sont les travailleurs surtout qui ne devraient plus croire à ces balivernes.