25 décembre 2016
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"Si nous considérons la Russie comme une grande puissance, nous devons chercher le moyen de concilier ses intérêts et nos propres besoins",
C'est le message de celui qui fut probablement le plus grand secrétaire d'état des USA. Rappelons qu'en obligeant Israël à rendre le SinaÏ il avait obtenu le retournement de l'Egypte jusqu'alors alliée de l'URSS . La Turquie était un fidèle de l'Otan et les USA hégémoniques. Il n'est donc pas un partisan du déclin américain !
Ses successeurs qu'il qualifie de"faucons" (Obama compris) ont réussi par leur obstination à refuser un monde multipolaire à redonner à la Russie encore plus de place au Moyen Orient que n'en avait eu l'URSS. Le coup d'état manqué a retourné Erdogan devenu plus ou moins allié de l'Iran qui était son pire ennemi et de la Russie dont il avait détruit un avion militaire. Alep est entièrement reconquise par la Syrie et les Kurdes sont en grand danger.
Ce que dit Kissinger c'est qu'il faut adapter sa politique à ses moyens. La France de Hollande devrait en prendre de la graine. Hurler à la mort sans moyen de faire quoi que ce soit est la preuve d'une diplomatie imbécile.
Henri Ausseil
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