TGV Montpellier-Perpignan : une nécessité

Une série d'articles de la Marseillaise et de prises de position du PG et des Verts ainsi que de Carole Delga méritent un débat.
   Personnellement, usager du TGV Paris-Montpellier,   du temps où j'avais des responsabilités syndicales , j'ai vécu comme une avancée la construction de la ligne à grande vitesse jusqu'à Valence, puis jusqu'à Nîmes. Le trajet en a été raccourci de 2  heures  ce qui n'est pas rien.

  Aussi ais-je beaucoup de mal à comprendre l'hostilité d'une partie de la vraie gauche  pour le TGV  jusqu'à Perpignan et Barcelone.  L'Europe annonce un financement  "du corridor " c'est à dire en pratique du tronçon Montpellier- Perpignan. Du coup,  l'Etat et la SNCF rediscutent d'un tracé auparavant renvoyé aux calendes grecques. Où est le mal ?  Faut-il refuser cet argent ?  Pour une fois que l'Europe est utile !

   La SNCF explique que sans une gare TGV à Nîmes l'intérêt de la Mogère faiblit. C'est évident.   Cela donne prétexte à Carole Delga   de refuser de la financer. Raisonnement étonnant.

  Nous situons nous dans un recul général ?     Pour moi ce n'est pas la vocation de la Gauche.

  Henri Ausseil