Dans les années 90 il n'y avait pas de mots trop forts pour célébrer la chute du mur de Berlin. En 2016 les murs vrais ou virtuels, à coup de drones et de radars, fleurissent, sans que nos médias aux ordres y trouvent à redire , et la barbarie s'étale au grand jour.
Dans les années 90 la main mise sur l'information était quasi totale. La vérité était ce qui était dit. En 2016 les lanceurs d'alertes dévoilent ce qui était soigneusement caché. Aussi la commission européenne mijote une loi protégeant le secret. Elle met donc à mal cette liberté de la presse qu'elle prétend chérir.
Dans le monde du travail, le droit de grève et l'existence parfois des syndicats sont remis en cause.
Aux USA l'habéas Corpus fondateur est bafoué au nom de la lutte contre le terrorisme. Les socialistes ont essayé en France de pérenniser l'état d'urgence en invoquant la même raison.
Tous ces fait rapprochés ont un sens : les privilèges pèsent de plus en plus lourd, et les yeux s'ouvrent : il faut donc sévir. C'est le signe d'un capitalisme qui ne fait plus rêver, en somme le commencement de la fin.