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25 octobre 2020 7 25 /10 /octobre /2020 07:21

Un article du poing relayé par 100 paroles fil actualité fait parfois des amalgames regrettables mais a le mérite de rappeler que "L’extrême droite française restait jusqu’alors obsédée par la perte de l’Algérie. Son racisme était dans la continuité du combat pour l’Algérie française. Mais avec les lois successives interdisant les discours ouvertement racialistes, le Front National s’adapte et remplace le rejet des populations non-européennes par un discours ciblant les musulmans. Sans changer en profondeur son logiciel intellectuel. Il faut dire que la « guerre contre le terrorisme » déclarée au niveau mondial suite aux attentats du 11 septembre 2001 et les massacres commis par des jihadistes durant les décennies suivantes offrent un boulevard à cette rhétorique. L’extrême droite décide donc de se placer dans l’ombre du pouvoir, adoptant le même discours tout en jouant la surenchère sécuritaire.

 On le voit clairement ces temps-ci, avec la complicité indirecte de Macron : les islamistes sont très utiles pour remettre en cause les libertés.

Mais le seul exemple de résistance donné par le poing nous laisse pantois. "Au Kurdistan syrien,  les volontaires internationalistes partis combattre l’Etat islamique l’ont fait sous le signe de l’étoile rouge". Nous ne réfutons pas le fait qu'une poignée de Français aient pu le faire en se croyant les héritiers des brigades internationales.  Mais les Kurdes syriens se sont mis de plus en plus ouvertement sous la protection de Trump, c'est un fait. Ils combattent Erdogan, c'est un fait aussi .  Mais ils ne seront ni les premiers ni les derniers  hommes de bonne volonté qui découvriront trop tard (espérons que non)  que leurs espoirs peuvent être dévoyés car l'impérialisme  a sa logique inaltérable, parfumée de pétrole et de gaz.

 

 

 

 

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23 octobre 2020 5 23 /10 /octobre /2020 09:34

La chape de plomb liberticide ne vise pas que notre présent et notre avenir. Elle vise aussi le passé. Quelle que soit la volonté des gens en place d'effacer leurs forfaits, c'est impossible la machine indestructible de l'état de droit conserve toujours des traces, rapports et PV oubliés, notes de frais,  la machine policière et militaire  fabrique beaucoup de papier. Et ce papier finit dans les archives.  Le souci légitime de  protéger les familles des criminels  a abouti à une règle. Les documents ne sont disponiubles pour les historiens  qu'au bout de cinquante ans.

   C'est cette règle qui est remise en cause avec le secret défense.  Comme pour l'affaire Dreyfus il faudra attendre un changement réel d'équipe au pouvoir pour que les archives compromettantes s'ouvrent.

   Nous pensons bien sûr à Maurice Audin, Boulin, De Broglie et tant d'autres victimes de crimes d'état dont les responsables ont échappé à toute poursuite. Mais les crimes économiques sont aussi concernés, par exemple les ventes d'armes et les rétro commissions. L'état de droit couvre le passé , le présent et l'avenir, qu'on se le dise.

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25 septembre 2020 5 25 /09 /septembre /2020 08:12

Un sondage de BVA sur Macron et Castex   est transformé en plébiscite pour Philippe.

  Macron  redescend à 38%, mélusine redevenue Carabosse,  Castex aborde la dégringolade passant de  55 à 48%. Revenir à l'avant covid c'est retrouver l'impopularité.

Mais nos adversaires profitent du vide à gauche. BVA  dans le même temps teste Philippe ou plutôt on lui a demandé de le faire.  Edouard Philippe reste la personnalité préférée des Français. Il se hisse même sur le podium des plus populaires chez les sympathisants PS, derrière François Hollande et devant Anne Hidalgo.  44% des Français souhaitent toujours que l'ancien Premier ministre ait davantage d'influence dans la vie politique.  Chez les sympathisants LREM il fait largement la course en tête (82%, +3 points), devant Bruno Le Maire (66%, +6 points).  A droite seul Sarkozy le précède.

On devine l'opération politique qui a la finesse d'un câble de marine.

  Philippe a manifesté sur" l'après" des velléités de changement , sur des sujets comme la santé ou les délocalisations. Mais miraculeusement il n'a pas eu à les confirmer dans les actes. Castex est préposé au sale boulot, qui l'usera.   Philippe ressortira de la boîte en sauveur suprême le moment venu.

  Saurons nous contrer ce misérable remake de changer pour ne pas changer?   Tel est la qustion posée par ce sondage.







 

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21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 10:56

Voici le commentaire que nous avait inspiré  l'intervention de Jadot dans un débat de l'Humanité en 2010

Dans un débat dans l’Humanité  (18 décembre 2010) sur l’énergie électrique le député européen vert  Yannick Jadot condamne la France championne du chauffage électrique. La lecture de sa contribution est éclairante. Après ce préambule fracassant, on imaginerait que les solutions alternatives sont passées en revue. Il est question d’isoler comme il faut (qui est contre,  mais cela ne dispense pas de se chauffer), de frigos et des machines à laver économes mais on ne se chauffe pas avec un frigo. On ne se chauffe pas  plus avec des économies d’énergie qu’avec des transports en commun plus sobres.

Nous aurions aimé savoir quelles solutions adoptent les pays qu’il vante comme ayant fait d’autres choix. Rien de tout ça. Faut-il en conclure que nous ne chaufferons pas ? Sa conclusion : « l’énergie la moins chère reste celle qu’on ne produit pas »  retrouve sans le savoir  le "raisonnement" de Fourier qui quadruple les revenus par des économies  dans "Le nouveau monde industriel et sociétal" :

"Fixons d'abord l'attention sur le résultat le plus saillant du régime sociétaire, le quadruple produit. Une grande réunion n'emploierait dans diverses fonctions que le centième des agents et des machines qu'exige la complication de nos petits ménages. Au lieu de trois cents feux de cuisine et trois cents ménagères, on n'aurait que quatre ou cinq grands feux préparant des services de divers degrés, assortis à quatre ou cinq classes de fortune, car l'état sociétaire n'admet point d'égalité. Il suffirait d'une dizaine de personnes expertes, pour remplacer les trois cents femmes qu'emploie le régime civilisé dépourvu des nombreuses mécaniques dont on ferait usage dans une cuisine préparant pour dix-huit cents personnes (c'est le nombre le plus convenable. Le peuple, dans ce cas, dépenserait bien moins pour faire bonne chère, qu'aujourd'hui pour vivre pitoyablement. L'épargne de combustible serait immense, et assurerait la restauration des forêts et climatures, bien mieux que ne feront cent codes forestiers inexécutables." La similitude dans la démarche est frappante, le décalage avec la réalité aussi.

 

Ces réflexions inabouties préparent des lendemains douloureux. En 2010 en France environ 3,5 millions de personnes  sont des « précaires énergétiques », euphémisme qui signifie qu’ils ont du mal à payer leur facture d’électricité. Des milliers de foyers sont victimes de coupures inhumaines.  Entre  2000 et 2010  la part consacrée par les plus pauvres  à cette dépense est passée de 7 à 15%.  Imaginons une électricité rationnée. Qui sera le plus frappé ?  Le droit à l’énergie  est à conquérir.  Ce n’est pas l’option verte.

10 ans après  le problème reste le même, en pire, ambitions présidentielles aidant.

  Henri Ausseil

 

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13 septembre 2020 7 13 /09 /septembre /2020 17:54

La république  chez nous  se décline en numéros  il n'y a pas UNE république mais plusieurs , quant au fond et à la forme, contrairement à ce que prétend Macron dans son discours du Panthéon.

  •  Les deux premières (1792-1799 et 1848-1851) sont filles de révolutions réussies provisoirement.
  • la troisième (1870-1940) est née d’une défaite et finit par une défaite.
  •  la quatrième (1946-1958) d’une victoire .
  •  la cinquième (1958-…) d’un putsch militaire.

Et ces cinq républiques n’ont pas eu moins de sept constitutions. Toutes ne sont pas équivalentes. La première a ouvert des portes démocratiques et sociales inédites ; la seconde a étouffé ses promesses émancipatrices initiales, parce que la peur du monde populaire urbain a conduit dès 1848 la bourgeoisie à s’effrayer de ses propres audaces ; la troisième n’a été véritablement propulsive que lorsque le mouvement ouvrier est parvenu à bousculer les atermoiements des républicains les plus tièdes ; la quatrième a vu ses potentialités démocratiques annihilées par les confusions de la guerre froide ; quant à la cinquième, son présidentialisme l’a portée vers des dérives monarchiques et la conduit aujourd’hui à la crise politique que nous connaissons et qui nous perturbe tant.

Comme acte fondateur, Emmanuel Macron a choisi le 4 septembre 1870. Sa décision est lourde de sens et de troublantes ambiguïtés. Quand la défaite militaire face à la Prusse précipite la chute du Second Empire, à la fin de l’été 1870, c’est l’intervention du peuple parisien qui impose la proclamation de la République. Mais ceux qui la déclarent officiellement ne sont pas les plus révolutionnaires ou les plus radicaux : leur objectif est avant tout de rassurer les conservateurs, au nom de l’impératif de « Défense nationale ». En février 1871, les élections législatives donnent une majorité écrasante aux ennemis de la république – 150 républicains, majoritairement très modérés, face à 400 monarchistes et une quinzaine de bonapartistes. L’idée républicaine qui se cache est une idée moribonde… Un an après cette fixation conservatrice, en mai 1871, elle révèle d’ailleurs sa nature profonde en plongeant Paris dans le bain de sang de la « Semaine sanglante », qui foudroie les promesses populaires et émancipatrices de la Commune de Paris. . Alors que la Commune avait dès 1871 décrété la séparation de l’Église et de l’État, institué le principe de l’école laïque et gratuite, réaffirmé le droit au travail et proclamé l’autonomie municipale, la IIIe République attendit 1881-1882 pour installer la laïcité scolaire, 1884 pour permettre aux conseils municipaux d’élire leurs maires et 1905 pour séparer l’Église et l’État. . Ce n’est qu’en 1884 que les syndicats sont reconnus, en 1892 que sont créés les inspecteurs du travail et 1898 qu’est adoptée une loi sur les accidents du travail. Et il fallut patienter longtemps  (1945) pour que cette république des droits, indéfectiblement hostile aux droits des femmes, leuraccordeledroit de vote.

la République ne se vénère pas comme une idole univoque et figée. Elle ne s’emprisonne pas dans un consensus lénifiant. Elle se construit en assumant pour les réduire les tensions naissant d’une société traversée par les inégalités, les discriminations et les aliénations qui contredisent le parti pris républicain. Le consensus qu’invoque Emmanuel Macron est celui d’une république conservatrice, soucieuse d’ordre plus que d’égalité. Macron  enfonce le clou en précisant que s’il y a des droits, il y a « d’abord des devoirs ». Cette version minimaliste de l’idée républicaine fonde la liberté sur l’autorité davantage que sur la citoyenneté. L’émancipation est utilisée au passé – l’abolition de l’esclavage – mais ne se décline pas au présent. L’élargissement de la citoyenneté ne renvoie qu’à l’acquisition de la nationalité. Le bien commun et le service public qui en découle ne sont plus l’horizon de l’État. L’État-providence ouvertement revendiqué n’est plus celui de l’atténuation des inégalités, mais celui des pouvoirs régaliens garants de l’ordre social.

Une république hors du temps, sans peuple concret et sans révolution ; une république sage et policée où le peuple sociologique et le peuple politique ne se confondent surtout pas… Comment, dans ces conditions, faire de la république une passion populaire ? 

 Extraits de    Roger Martelli

Le blog ajoute  : Vive la VIème   République!   Le texte complet figure dans 100 paroles vos articles

 

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 07:33

Castaner a  atterri après son départ du gouvernement. Il a été èlu  président du groupe parlementaire.

   Mais avec 25 voix d'avance seulement ce qui est loin de l'unanimité.    les députés se font du souci et nous espérons qu'ils aient raison de s'en faire.

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11 septembre 2020 5 11 /09 /septembre /2020 07:28

Emmanuel Macron sera à Montpellier le mardi 15 septembre dans la matinée. Le chef de l’Etat se rendra ensuite à Lunel, dans l’après-midi. Thème de ce déplacement : la reconquête des quartiers et la lutte contre la fraude.  (Midi Libre)

 Nul doute qu'il sera ferme sur les fraudes des usagers     qui comparées à l'évasion fiscale n'en représentent que le centième. Nous comptons sur vous pour le lui rappeler.

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9 septembre 2020 3 09 /09 /septembre /2020 09:52
Faire de nous des brebiis apeurées

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30 août 2020 7 30 /08 /août /2020 12:41

Né en 1966, Christophe Kerrero est agrégé de lettres modernes. Dès 2002 il dirige des établissements scolaires, dès 2007  il devient inspecteur d'académie adjoint de la Seine-et-Marne. En 2009, il intègre le cabinet de Luc Chatel, ministre de l'Éducation nationale, tout d'abord en tant que conseiller technique chargé de l'éducation prioritaire, de la politique de la ville et du développement durable.  puis comme conseiller sur les affaires pédagogiques et l'égalité des chances, de 2010 à 2012. Il est promu inspecteur général de l'Éducation nationale en 2012.  Puis il est  directeur général adjoint de la région Île-de-France, chargé des lycées, entre février 2016 et mai 2017. Etre sarkoziste permet de belles carrières chez Hollande.

 Le 18 mai 2017,  Il devient le directeur de cabinet de Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale. Macron récupère les sarkozistes hollandais macronistes.

 Christophe Kerrero est désormais   recteur de la région académique Île-de-France, et de  l’académie de Paris , nommé en Conseil des ministres, le 21 juillet 2020. On peut dire que sa carrière  est inversement proportionnelle à la santé de notre éducation nationale.  Il y a de quoi être inquiet.

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27 août 2020 4 27 /08 /août /2020 10:13

S'entourant de personnalités attachantes  (Agès Jaoui, Denis Podalydès, Ariane Mnouchkine), Laurent Joffrin vient de fonder les "Engagés". Il s'agit de recomposer la gauche. Comme elle paraît souffrir d'un trop plein plutôt que  du vide, vous vous demandez pourquoi un parti de plus ?

  Détrompez vous, l'affaire est sérieuse. Derrière lui et Libé il n'y a pas que des acteurs, mais aussi des puissances financières.  Il s'agit de refaire le coup de Mitterrand en 1970-75. Créer un nouveau PS contre le PS  comme Mitterrand avait créé le PS contre la SFIO dévalorisée.

 Le PS souffre d'un manque d'attractivité. Ses concurrents plus à gauche, verts et mélanchoniens ont du mal à masquer leur impatience et leur amateurisme. Sans compter qu'ils peuvent ne pas être solubles dans un capitalisme social libéral.

 Et la stratégie de ce diable de PCF qui n'en finit pas d'agoniser remporte quelques succès. Il est donc temps d'intervenir. La méthode est on ne peut plus prévisible, ce qui ne l'empêche pas de pouvoir réussir.

  Tant que le débat reste entier, les objectifs flous , la gauche atomisée, un parti intelligemment mené peut donner l'illusion de faire le poids face à Macron. Pour faire comme lui le moment venu.

  Ce n'est pas la voie que choisit le blog. L'entrée en lice de Joffrin prouve qu'en face on a mesuré le danger.

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  • : Le blog de PCF Littoral
  • : Ce site donne et reçoit des informations sur les communes du littoral entre Lez et Vidourle( Mauguio-Carnon , Lattes, Pérols ,Palavas etc), sur l'activité du PCF et du front de Gauche (local et national).Il se veut un lieu de débat à la disposition de ceux qui ne se reconnaissent pas dans le consensus mou des médias dominants.
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