PCF Littoral,
"entre Lez et Vidourle"
Lattes-Grande Motte-Lansargues- Mauguio-Palavas -Pérols
Il est probable que pour Biden la punition de la France restait un problème bi-latéral. Mais l'annonce de la construction d'un grand nombre de sous marins nucléaires pour le pacifique asiatique (pour servir à quoi?) inquiète le voisinage.
La Malaisie a exprimé samedi ses inquiétudes , disant redouter une course à l'armement nucléaire dans la région indo-pacifique "Cela poussera d'autres puissances à agir également de manière plus agressive dans la région, en particulier dans la mer de Chine méridionale", a déclaré le bureau du Premier ministre de Malaisie dans un communiqué.
Or la Malaisie fait partie de l'ASEAN (équivalent de l'OTAN) . "En tant que pays de l'ASEAN, la Malaisie défend le principe du maintien de l'ASEAN en tant que zone de paix, de liberté et de neutralité", indique le communiqué.
C'est en langage diplomatique un avertissement aux Etats-Unis.
Un panpanculcul devient une affaire internationale. Nous engageons le secrétariat d’État américain (Affaires étrangères) à renforcer la formation de ses dirigeants. Plutôt que des gendarmes, mieux vaudrait des diplomates sachant anticiper les conséquences d'une décision.
HA
"L’abandon du projet de sous-marins de classe océanique qui liait l’Australie à la France depuis 2016, et l’annonce d’un nouveau partenariat avec les États-Unis [...] constituent des comportements inacceptables entre alliés et partenaires, dont les conséquences touchent à la conception même que nous nous faisons de nos alliances, de nos partenariats et de l’importance de l’indo-pacifique pour l’Europe", a indiqué Jean-Yves Le Drian dans un communiqué. Et les ambassadeurs en Australie et aux États-Unis sont rappelés, petite escalade par rapport à l'annulation de cérémonies.
Le rappel des 5 ans de négociation ruinés en deux jours prouve qu'il s'agit d'une sanction imposée par le gendarme du monde Biden, du moins le gendarme du monde capitaliste. Et une riposte par rapport à l'Irak où la France vient de supplanter les intérêts économiques des firmes américaines.
La France tiendra-t-elle bon sur l'Irak ? C'est à souhaiter
"Ça fait des années que les militaires américains savent très bien qu'ils ne marquent pas de points en Afghanistan, que la situation est catastrophique. Les bulletins de victoire de l’armée américaine, les politiques américains affirmant “nous contrôlons les choses, les choses s’améliorent, c 'est un mensonge pur et simple"
"La force militaire contre une organisation terroriste, dans des pays qui sont des États faillis ou défaillants, ne peut pas donner de résultats. Non seulement c'est inefficace, mais c'est contre-productif. Les sociétés s'organisent, s'agrègent pour contrer celui qui, très vite, au lendemain de son arrivée, devient l'envahisseur" Le principe de «résistance nationale» contre des troupes étrangères est un invariant historique. Et Villepin , auteur de ces propos sur France inter cite en exemple les soulèvements espagnol ou russe contre Napoléon.
Comparons ces propos de grande qualité avec ceux de Bernard-Henri Lévy, fervent partisan du droit d’ingérence ou de Philippe de Villiers qui a certes parlé de «faillite de l’Amérique et de l’Otan», regrettant que la France soit toujours engagée aux côtés de Washington dans l'Alliance nord-atlantique. Mais c'est parce qu'ils ne vont pas allé assez loin dans l'ingérence.
Le débat est lancé sur la place publique . Et pour le moment la gauche est inaudible.
Le ministre chinois des Affaires étrangères a tenu mercredi une réunion virtuelle avec l'émissaire spécial américain pour le climat durant lequel il a décrit la collaboration entre les deux pays sur les questions environnementale comme une oasis dans le désert des relations entre les deux pays.
Lors de son entretien avec John Kerry, Wang Yi a déclaré que "les relations sino-américaines avaient souffert ces dernières années d'erreurs de jugement et a prévenu que la coopération sur les questions climatiques ne pouvait être séparée des politiques environnementales et des relations bilatérales."
Un pas en avant sur un sujet suivi d'un pas en arrière, avertissement clair qu'on ne coupe pas les choses en tranches pour la télé : le tango chinois.
Kamala Harris, si vous l'ignorez, est vice présidente des USA. En tournée en Asie elle invective Pékin et vend des armes à Taïwan , pour le compte bien sûr des multinationales.
Les USA semblent se recentrer sur l'Asie Orientale c'est à dire la Chine. Comme en même temps ils en ont besoin il faut s'attendre à une multitude d'incohérences.
Pour le blog, cet autisme face aux réalités est déconcertant et dangereux. Les Américains, pour vivre heureux, ont-ils besoin d'être les gendarmes du monde ?
"Les États-Unis n'ont pas d'intentions hostiles envers Pyongyang et sont ouvert au dialogue", a déclaré lundi l'envoyé spécial de Biden pour la Corée du Nord, lors d'une visite en Corée du Sud.
Rappelons que la Corée du Sud le souhaite encore moins , qui n'a jamais suivi les USA dans leurs menaces contre la Corée du Nord.
Il ne suffit pas d'affirmer que le Tibet fait partie de la Chine. Si on en fait une colonie au statut inférieur, on autorise les revendications indépendantistes. Nous le disons pour la Palestine, nous le disons pour le Tibet.
C'est pourquoi ce qui se passe au Tibet nous intéresse. Le Tibet n'est plus un territoire isolé, la ligne ferroviaire Sichuan-Tibet va l'ouvrir largement. Lhassa est méconnaissable, l'empreinte féodale des monastères ne domine plus le paysage. Le Tibet et le Népal sont reliés , sous le barrage de l'Himalaya. Le PIB augmente de 6%, les industries de haute technologie s'implantent. Le revenu disponible des habitants a DOUBLE depuis 2010. L'espérance de vie est passée de 35 ans en 1951 à 71 ans en 2019.
Il serait ridicule de nier les enjeux stratégiques. Les USA rêvent de dépecer la Chine comme dans le passé l'URSS et la Yougoslavie . L'Inde a des ambitions. Et la Chine répond.
Le Tibet a profité de son statut chinois et le Dalaï Lama l'a mieux compris que l'occident. Il faudra s'habituer à aller voir sur le terrain avant de prononcer des jugements idéologiques.
Jean-Paul Lecoq député PCF a la solution, très simple : appliquer le droit international, tout le droit international, rien que le droit international. Israël et le Maroc ont espionné la France l'un en fournissant Pegasus, l'autre en l'appliquant.
Quand un Pays est coupable il faut le punir. Le tribunal Pénal international peut enquêter sur Gaza. La France peut reconnaître l'Etat Palestinien, frapper de sanctions unilatérales Israël puisqu'elle est la victime.
Face au Maroc reconnaissons la république Sahraouie détruisons le mur de sable de la honte et les mines qui le truffent, exigeons la libération des prisonniers politiques.
Des mesures efficaces de rétorsion en tous points conformes au droit international mettraient fin à une situation extraordinaire. Notre président est espionné et il s'en excuserait presque !!!
Les talibans contrôlent selon leurs dires 90% de la frontière afghane.
Il s'agit des frontières avec le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Iran et le Pakistan , quelques secteurs mis à part. Comme si cela ne suffisait pas des Djihadistes de Daech ou de la Turquie se concentrent dans la région en provenance des zones de combat au Moyen-Orient et en Afrique du Nord,
. La production de drogue connaît une envergure inouïe, la guerre ayant besoin d'argent.
La Russie annonce la couleur: "Nous partageons les craintes de nos voisins. La quatrième rencontre des chefs de diplomatie de Russie et des pays d’Asie centrale le 16 juillet à Tachkent et une déclaration commune adoptée à son issue ont fait état de l’importance de mener une activité conjointe coordonnée afin de minimiser l’impact négatif de ces risques pour la sécurité de nos pays»"
L'échec occidental est consommé malgré l'accord de Doha Talibans-USA.
Les sanctions internationales imposées à Pyongyang pour ses programme nucléaire et de missiles ont rendu la Corée du Nord d'autant plus dépendante de Pékin, notamment sur la question du commerce. L'occident fait courir des bruits de famine, oubliant deux choses : c'est lui qui bloque le commerce , et la Chine peut facilement aider la Corée.
Les dirigeants de la Corée du Nord et de la Chine ont échangé des messages promettant de renforcer la coopération entre leurs deux pays à l'occasion de l'anniversaire du traité d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle sino-nord coréen, rapporte dimanche l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.
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