Vendredi 17 février, 20 partis et organisations de gauche se sont réunis à Madrid à l'initiative du regroupement parlementaire "The Left in the European Parliament - GUE/NGL" pour la troisième "Conférence européenne sur la paix". Outre les organisateurs Podemos (Espagne), Die Linke et le Parti ouvrier belge, le Bloco de Esquerda portugais, La France Insoumise, le HDP turc, Syriza grec, l'Alliance de gauche finlandaise, le Parti de gauche suédois, Sinistra Italiana, Potere al Popolo et la Confederazione Generale Italiana del Lavoro ainsi que la Women's International League for Peace and Freedom ont participé à cette conférence. Corbyn a envoyé un message. Le rassemblement rompt avec l'atlantisme et souhaite une paix négociée, pointant les responsabilités des deux camps

Die Linke a  en quelque sorte eu de la chance. Les socialistes allemands ont préféré la droite libérale pour gouverner, lui laissant  la possibilité exprimer ses convictions.  Mais l'absence des communistes  Espagnols (dont Yolanda Diaz)  ,  Français et  Portugais (alliés aux PS locaux)  nous pose problème. Faut-il faire passer l'union avant les principes ?  La meilleure façon de faire en sorte que le PS cesse d'être atlantiste n'est pas de lui  céder mais de s'appuyer sur la volonté de paix des peuples.

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L'Ukraine a accusé  Forza Italia de Silvio Berlusconi de diffuser de la propagande russe après avoir déclaré qu'il ne chercherait pas à rencontrer le président Zelensky s'il était encore à la tête du gouvernement. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré que "les accusations de Berlusconi... sont une tentative de baiser les mains de Poutine...".
Giorgia Meloni, Premier ministre italien a déclaré que l'invitation  du Président Zelensky à Paris, où il n'a rencontré que ses homologues français et allemand  était "inappropriée".  
 Laisser ce terrain à l'extrême droite serait très  dangereux.  La lutte pour la paix a toujours été le fait de la gauche.  Et  la recherche de la  paix  est de plus en plus populaire en Europe contre les gouvernements atlantistes.   Lutter contre les sanctions boomerang est un impératif.

Sahra Wagenknecht, députée de Die Linke au Bundestag et Alice Schwarzer, membre de la CDU, journaliste et féministe ont lancé ensemble un manifeste pour la paix avec un grand rassemblement fin février à la porte de Brandebourg. Dans trois jours leur pétition a reçu plus que 300 000 signatures.

Le blog ne peut s'empêcher de retrouver le lien établi entre gaullistes et communistes contre les partisans de gauche de Munich. Dans des conditions très différentes  des communistes et  certains nationalistes de droite traditionnelle    allemands  s'unissent face à la gauche atlantiste. Si cela pouvait stopper la vague brune (l'extrême droite allemande s'oppose à la guerre) ce serait une excellente nouvelle.

Le procureur général allemand Peter Frank, lors d'une interview accordée au journal Die Welt le 4 février, a déclaré qu'il n'y avait aucune preuve permettant de blâmer la Russie pour la destruction des gazoducs Nord Stream en septembre de l'année dernière. Mais contre toute vraisemblance le même procureur nie toute possibilité de sabotage étranger.

Pourtant les explosions dans les deux gazoducs ne se sont pas produites spontanément ou en raison d'un simple dysfonctionnement, mais par une ingérence délibérée . Cela a été confirmé même par les autorités occidentales, comme le gouvernement suédois, qui a mené des enquêtes unilatérales en novembre et a conclu qu'un sabotage avait eu lieu, bien qu'il n'ait rien dit sur le pays qui serait le saboteur.

.Le 1er février, le Times a publié un rapport déclarant que les enquêteurs allemands sont "ouverts aux théories selon lesquelles un État occidental a mené l'attentat dans le but de le rejeter sur la Russie".

La situation est rocambolesque : Deux puissances étrangères, les Etats-Unis et la GB, sont soupçonnées. Elles sont alliées de l'Allemagne. Mais l'Allemagne refuse de le dire. Pourtant la fuite prouve que tout le monde en Allemagne n'est pas d'accord. Le seul aspect reconnu c'est que la Russie est hors de cause.

Une bien étrange guerre froide  entre alliés!

Ursula Von Der Leyen  n'a que lui comme pilier de la lutte contre la corruption en Ukraine.  Il va lancer de vastes opérations policières dont tous les corrompus sont prévenus à l'avance.

Il y aura bien adhésion à l'Europe. Mais comme la ligne d'horizon cette adhésion  recule au fur et à mesure qu'on s'en rapproche. La farce continue.  L'occident ne se bat pas pour l'Ukraine mais pour garder l'hégémonie.