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18 janvier 2023 3 18 /01 /janvier /2023 19:08
"Il n'y a aucun problème à discuter de la manière dont nous réglons nos accords commerciaux, que ce soit en dollar américain, en euro ou en riyal saoudien", a déclaré Mohammed Al-Jadaan dans une interview  à Bloomberg.
L'Arabie saoudite est ouverte à la discussion sur le commerce dans des monnaies autres que le dollar américain, selon le ministre des finances du royaume. C'est à Davos temple du capitalisme que cette fracassante interview s'est déroulée.
L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, qui maintient une parité monétaire avec le dollar depuis des décennies, cherche à renforcer ses relations avec ses partenaires commerciaux les plus cruciaux.
Historiquement, le royaume a été un pilier du système des pétrodollars établi dans les années 1970, qui repose sur la fixation du prix des exportations de brut dans la monnaie américaine.
Toutefois, lors de la visite du président chinois Xi Jinping à Riyad l'année dernière, les deux pays ont convenu de renforcer leur coordination en matière de politique et d'exploration énergétiques.
Au cours de ce voyage, Xi a déclaré que la Chine s'efforcerait d'acheter davantage de pétrole au Moyen-Orient et qu'elle souhaitait également régler ce commerce en yuan.
Désormais nous disposons de la réponse positive de l'Arabie Saoudite.
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17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 07:33

Carelide près de Lille est en redressement judiciaire, et sans repreneur. Il manquerait 25 millions d''euros mais il s'agit des chiffres de la direction.

 Le "choix" serait donc de disparaître ou que les contribuables donnent l'argent pendant que les actionnaires pourraient toucher les dividendes. Cela pose tout le problème de l'industrie en France , car aucune des deux solutions n'est acceptable.

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11 juillet 2022 1 11 /07 /juillet /2022 06:46

Sans aucune vision à long terme, Biden aux abois rediscute avec la Chine.

Le vice-Premier ministre chinois Liu He s'est entretenu le 5 juillet avec la secrétaire au Trésor américaine Janet Yellen pour discuter des tarifs  douaniers sur les produits chinois et  aussi des questions de stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale. En clair de la guerre commerciale avec la Chine.

Il y a eu deux communiqués de presse différents à l'issue des discussions  mais ils ont eu un point commun  Ils mentionnent que Liu et Yellen ont eu des discussions sur les politiques macroéconomiques des deux pays, ainsi que sur la stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale et les problèmes économiques mondiaux.

Il semble que les droits de douane constituent une partie importante des discussions . Deux faits sont indiscutables

  • :Les États-Unis sont confrontés à une  très forte inflation à la suite  de  relances monétaires agressives. C'zst à dire de l'utilisation de la planche à billets dollar mondial mais aussi national.. En fait, les citoyens américains n'ont pas connu de telles hausses de prix depuis 40 ans. le principal fardeau économique de la guerre commerciale repose  sur les épaules des consommateurs américains
  • la Chine n'a pas été grandement touchée par la hausse des  tarifs douaniers.  . Elle   ne vend pas moins de marchandises aux États-Unis. En 2017, juste avant que Trump ne déclenche la guerre commerciale, le déficit commercial des États-Unis avec la Chine était de 375 milliards de dollars. En 2021, ce chiffre était de 396,5 milliards de dollars.

Pour cette raison, il est probable  que les États-Unis ont décidé de s'orienter lentement vers un dégel progressif des relations économiques avec la Chine. Ils le font unilatéralement sans consulter l'Europe, vache à lait subordonnée qui souffre tout autant que les USA.  Les dirigeants européens sont transformés en  tristes marionnettes s'ils ne se ressaisissent pas.

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7 juillet 2022 4 07 /07 /juillet /2022 07:06

Lutter contre la précarité crée de l'emploi

Votée cet hiver en Espagne la réforme du marché du travail fait la promotion des contrats à durée indéterminée, tout en sanctionnant le recours accru aux contrats temporaires.  En mai, le pays comptait  2,92 millions de chômeurs , selon les chiffres du ministère du Travail. Du jamais-vu depuis la crise financière de 2008.

 Sur un an, le nombre de privés d’emploi a même chuté de 22,7 % (– 858 259). Et ce du fait des créations de postes, particulièrement en contrat à durée indéterminée : + 730 427 CDI, soit le chiffre mensuel le plus élevé jamais enregistré. Car, rappelons-le, l’Espagne était en Europe un des pays où l’emploi était le plus précaire, avec des contrats à la tâche. En faisant le choix de promouvoir les CDI au détriment des contrats de courte durée, l’Espagne « change de paradigme », fait remarquer la ministre du Travail communiste, Yolanda Diaz. Ce modèle social n’a pas pénalisé les investissements des entreprises, qui demeurent « très dynamiques »

  Mais cela ne suffit pas

Reste que les mesures mises en place du fait de l’envolée des prix (+ 8,4 %), notamment de l’énergie, n’ont pas permis de redonner confiance aux ménages espagnols. Résultat : dans une économie où la consommation intérieure reste un des principaux moteurs, celle-ci est malheureusement totalement « atone », constate Christine Rifflart. « La consommation n’est pas revenue à son niveau d’avant la crise, elle est restée assez faible, plus faible qu’attendu malgré le rebond de croissance l’an dernier. » Selon une première estimation publiée par l’Institut national des statistiques (INE), le PIB espagnol a progressé de 0,3 % seulement sur les trois premiers mois de l’année. Pour cette année, le gouvernement a révisé à la baisse, à 4,3 %, sa prévision de croissance pour 2022, contre 5,1 % l’an dernier après une chute de 10,8 % en 2020.

Un plan de relance  de la production de richesse ?

L'Espagne est un des grands "gagnants" du plan de relance européen, doté d’un budget de 700 milliards d’euros. En empochant près de 70 milliards d’euros de subventions, auxquels s’ajoute un autre volet potentiel de 70 milliards sous forme de prêts, le pays se lance dans un vaste plan d’investissements privés comme publics pour assurer la transition énergétique et numérique. Objectif : transformer son économie afin qu’elle ne soit plus entièrement dépendante des secteurs des services, du tourisme. Pendant la pandémie, l’économie espagnole s’est effondrée et de nombreuses capacités de production ont été menacées. La transition écologique captera 39 % des investissements, le numérique 29 %, et les projets pour l’éducation et la formation 10,5 %. Il ne reste pas grand chose pour l'industrie proprement dite.

Le blog est donc très réservé  sur l'efficacité de ce plan qui répond aux besoins de la finance plus que des Espagnols.

  Henri Ausseil

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30 juin 2022 4 30 /06 /juin /2022 06:56

L'Iran et l'Argentine ont demandé cette dernière semaine de juin à rejoindre le groupe des pays émergents actuellement formé par le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud,  étape remarquable vers la multipolarité économique.

Plusieurs pays émergents pourraient être intéressés à demander leur adhésion à l'avenir, tels que l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, le Kazakhstan, le Sénégal, l'Ouzbékistan, le Cambodge, l'Éthiopie, les Fidji, la Malaisie. et la Thaïlande.

L'Argentine   a le 26 ème PIB mondial , et l'iran le 14ème, au niveau de la plupart des pays occidentaux ne faisant pas partie du G7.  L'Inde  (6ème), le Brésil (10 ème) , la Russie (11ème) pèsent encore plus lourd. La Chine est 1ère ou seconde.

L'expansion des BRICS montre que le projet d'un monde multipolaire avance. Le groupe passe d'un simple instrument du multilatéralisme économique à celui d'une force multipolaire de coopération incontournable. La France devrait le comprendre, qui est présente dans le monde entier.

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24 mai 2022 2 24 /05 /mai /2022 10:20

 Le double standard est désormais une norme dans la couverture de l'actualité en Occident.   Les médias internationaux décrivent  les infections à Omicron en Chine comme le signe avant-coureur d'un exode massif de multinationales étrangères comme si la COVID ne sévissait qu'en Chine, ce qui est faux.. Ce qui est vrai  c'est que la pression sur les chaînes d'approvisionnement mondiales reste élevée par rapport aux niveaux historiques. Les fermetures progressives dans les centres économiques chinois posent de nouveaux défis, notamment une reprise retardée dans le secteur automobile et des vents contraires croissants dans le secteur de l'électronique. Le ralentissement est déjà perceptible dans la forte baisse de l'indice des directeurs d'achats en mars, couplée à une faible croissance des importations. Les pressions exercées sur la Chine provoqueront-elles l'émigration proposée des multinationales étrangères, comme certains l'ont suggéré ? il semble bien que non.

En 2021, les  investissements directs étrangers par la Chine ont dépassé 173 milliards de dollars, en hausse de 20,2% de  dollars sur un an. La tendance devrait se poursuivre cette année. Au cours des deux premiers mois de 2022, les investissements directs en Chine  ont grimpé à 37,9 milliards de dollars en dollars, soit une augmentation de 45,2% en glissement annuel. La Chine reste une destination d'investissement de premier plan pour de nombreuses entreprises étrangères, avec plus de 70% des entreprises allemandes prévoyant de nouveaux investissements sur la partie continentale de la Chine, selon la Chambre de commerce allemande en Chine. Pendant que le chancelier fait le contraire, s'aplatissant devant Biden.

Biden,   de plus en plus agressif en paroles    voit  les cotes d'approbation de sa politique plonger de 53 à 38 %, en lien avec l'inflation la plus élevée en 40 ans, un déficit commercial record, une croissance déprimée et le risque de guerre mondiale. Et en même temps que tous ces risques le monde compte un milliardaire de plus toutes les trente heures. Entendez par là que la bulle financière gonfle, gonfle… avec une économie qui ralentit.

Tous ces faits contradictoires sont aisément vérifiables. Mais n'attendez aucune logique. Le  capitalisme financier poursuit désormais  sa route sans trop savoir où il va.

 

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17 mai 2022 2 17 /05 /mai /2022 17:23

Le désir  d'intégrer l'Afrique est légitime. Mais l'Afrique ne figure pas parmi les 7 pays émergents en fonction du PNB calculé en dollars.

En 2021 le G7 représente 45105 milliards de dollars de PNB.

Les 7 pays émergents représentent 32446 milliards de dollars, ce qui n'est plus si éloigné. Et si on enlève la finance, ils sont devant.

Ce sont dans l'ordre la Chine,l'Inde, le Brésil, la Russie, l'Iran, le Mexique, l'Indonésie, l'Arabie Saoudite et la Turquie. Le monde change, il faut en prendre conscience.

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12 mai 2022 4 12 /05 /mai /2022 07:06

La tendance est de limiter la notion à la puissance militaire. Makongo dans relations internationales n° 122    montre que c'est faux.

Examinons la part dans la production mondiale du G7 en  1990, soit les principaux pays occidentaux au sommet de leur hégémonie économique . Elle était de 66,32%.  L'auteur compare aux BRICS  (Brésil, Inde, Chine Afrique du Sud)  . Si l'auteur avait choisi Chine , Inde, Viet Nam et Indonésie il est probable que la démonstration serait  encore plus éclatante. En tout cas les BRICS en 1990  représentaient  7,85 %, soit relativement peu.

20 ans après en 2019 le G7 est à 45,13 % (soit 10 % de moins) et les BRICS  à 24%.(16% de plus)   On n'ose imaginer la situation dans 20 ans si le capitalisme financier domine toujours l'occident. Et les calculs sont en dollars, ce qui avantage le G7.

Le G7 malgré son arrogance maintenue et ses rendez vous à Davos  si on le compare au reste du monde et particulièrement à la Chine et l'Inde n'est plus le club des pays les plus riches du monde. Ce n'est plus lui qui fabrique et pour les brevets il n'est plus le maître absolu, et pas d'avantage pour la balance  des échanges, qui étaient sa tasse de thé.

Les pays capitalistes qui ont gardé un état puissant comme la Corée du Sud ou Singapour tiennent le coup. Le déclin est pour les pays comme la France devenus incapables de fabriquer les composants de base de toute industrie et dont l'état part en brioche ne devenant le maître de rien.. Le choix de Reagan , soit la priorité aux  actionnaires sur la  fabrication  pour faire des économies sur les salaires et gonfler les profits  est en train de  nous détruire. Les millions chez nous servent à la Bourse ou a  acheter un tableau de Marylin Monroe ou à  des jets de luxe, pas à l'investissement ,comme autrefois l'or des échanges  se stérilisait dans les tombes des princesses de l'âge du fer.

Le pouvoir d'achat en hausse  n'est pas un coût social  mais un moteur.  Telle est la leçon du texte . C'est l'enjeu MAJEUR des Législatives... et de l'avenir.

HA

 

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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 06:34

Les États-Unis   dans un dernier effort pour conserver l'hégémonie mondiale tentent de contrôler les processus de transport du gaz en redessinant la carte des corridors économiques. La crise ukrainienne a accéléré le processus et c'est le choix de Biden.

Les succès américains à court terme

Sovcomflot   transporte le pétrole russe vers le Japon et la Corée. Les méthaniers  de la société russe ont du mal à obtenir une assurance auprès de sociétés internationales après l'inscription du groupe Sovcomflot sur la liste des sanctions britanniques. Japon et Corée  s'inquiètent donc et cherchent ailleurs

En Ukraine, les États-Unis  s'ils obtiennent que l'Europe  coupe  le gazoduc  russe obligent  au  transport sur mer et  toutes les communications maritimes sont contrôlées par l'US Navy, et les assurances sont sous le contrôle de la loi anglo-saxonne.

L'Allemagne en renonçant à Nord stream II  a accéléré la construction de trois projets de terminaux GNL vitaux pour mettre fin à la dépendance du gaz  russe. Auparavant, ces projets avaient été ralentis car le gazoduc Nord Stream 2 réduisait la nécessité de diversifier les canaux d'approvisionnement. Les investisseurs potentiels ont déclaré qu'ils développeraient les terminaux en tant que sites pouvant accueillir les futures chaînes d'approvisionnement de gaz naturels alternatifs à zéro émission. Les États-Unis ont augmenté les expéditions de gaz de schiste  vers l'Europe.  À l'avenir, les États-Unis espèrent augmenter l'approvisionnement de l'Europe de 20 % supplémentaires. Ils transporteront du GNL à travers la mer, et la marine assurera la sécurité de l'approvisionnement.  Les ventes se font au prix du marché, à terme comme on dit. Les prix élevés rendent le gaz dz schiste rentable.

Disparition des contrats à long terme ?

Les approvisionnements par pipeline sont traditionnellement effectués dans le cadre de contrats à long terme.. les contrats à long terme jouent un rôle important dans le secteur du gaz, car un producteur dans une industrie avec un long cycle d'investissement doit comprendre la stratégie de vente pour de nombreuses années à venir. Et l'acheteur veut également des garanties d'obtenir les bons volumes à une formule de prix claire. C'est pourquoi 60 à 65 % du commerce mondial de GNL s'effectuent dans le cadre de contrats à long terme.Et de toute façon le gazoduc sur le long terme est moins coûteux que le méthanier, c'est bien pourquoi on construit des gazoducs. Ne pas les utiliser lorsqu'ils sont construits alors qu'ils ont coûté très cher (y compris en argent occidental)  est contraire au bon sens le plus élémentaire.

L'enjeu pour le monde et l'Europe est donc évident. Ces "succès" américains supposent un  gaz très cher ce qui n'est l'intérêt que des Etats-Unis. Ils supposent aussi un volume de gaz offert très supérieur aux possibilités américaines. Remplacer la Russie est impossible. Il est donc évident que la plupart des pays concernés  finiront par trouver une parade et c'est déjà le cas pour ceux qui ne payent pas en dollars. Et des assurances libérées du dollar et de la livre ne sont pas inconcevables.

 

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26 avril 2022 2 26 /04 /avril /2022 06:17

L'hégémonie des Etats-Unis repose sur le dollar monnaie mondiale.

C'est une  question  fondamentale car les Etats Unis ont imprimé 80 %    des dollars en circulation  dans le monde dans les deux dernières années. Le dollar monnaie mondiale finance donc la colossale dette américaine, la guerre et le développement alors que les riches américains  paient de moins en moins d'impôts.  Et le résultat  contre productif des sanctions fait trembler tous les alliés.

Le premier des alliés des USA  le Royaume d'Arabie saoudite a  déjà accepté le yuan chinois comme moyen de paiement pour le pétrole saoudien.  Depuis un demi siècle  les États-Unis garantissaient une protection militaire à l'Arabie saoudite et en retour, les Saoudiens fixaient  le prix de leur pétrole exclusivement en dollars américains.

Véritable cataclysme pour les Américains,  le 22 avril  la Banque centrale d'Israël a annoncé qu'elle ajouterait le yuan à sa liste de monnaies de réserve tout en réduisant ses avoirs en dollars et en euros dans le but de « diversifier ses allocations de réserves » et « d'allonger son horizon d'investissement ».  La banque ajoutera également les dollars canadien et australien, Auparavant, elle ne détenait que des dollars américains (surtout) , des euros et la livre sterling. La part de l'euro passera de 30% à 20%, tandis que le dollar US sera réduit   à 61%, contre 66,5% . Cela peut paraître limité mais ce n'est qu'un début. On remarquera que c'est l'Euro le dindon de la farce.

Si le dollar mondial ne peut plus financer la guerre américaine, ce sont les Américains qui devront le faire.  La contre productivité des sanctions conduit les alliés de toujours à quitter le bateau qui coule. Biden devrait réfléchir sérieusement.

HA

 

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