PCF Littoral,
"entre Lez et Vidourle"
Lattes-Grande Motte-Lansargues- Mauguio-Palavas -Pérols
La formule est de Jack London. Mais les patrons qu'il a connus étaient des enfants de choeur à côté de ceux d'Amazon. Jugez-en. chaque salarié se voit équipé d'un appareil scannant les articles manipulés. Rien de plus normal. Il suit aussi les lieux de stockage de prélèvement et d'emballage, les temps qualifiés d'inactivité, la rapidité, le nombre d'unités traitées en un mot le flicage électronique du salarié.
La CNIL consudère qu'une telle précision excède les attentes raisonnables. C'st une atteinte à la vie privée. L'amende de 32 millions est rendue publique. C'est mieux que rien. Quant à l'efficacité c'est autre chose. Une bonne grève qui ferait perdre des milliards serait de meilleur conseil que ce pourboire versé à l'état.
Cette instance, depuis de longues années met en musique l'hymne au libéralisme. Elle n'a rien de sage selon nous.
Elle fait silence sur les critiques portées par la CNCDH à qui on impose des prestataires onéreux dont elle se passerait bien. Les magistrats restent de marbre. C'est conforme au dogme.
Ce que la Cour des Comptes conteste c'est le résultat des études sociologiques effectuées. Observer les énormes inégalités et surtout les rendre publiques c'est être partisan et manquer de rigueur. La Cour des Comptes conseille la neutralité et la pertinence.
Des juges chargés de vérifier du bon usage des deniers publics deviennent des censeurs qui examinent le contenu des publications effectuées avec les deniers publics. Si on est payé par l'état on ne dit que des choses que l'état peut accepter. C'était en gros la conception de Napoléon Bonaparte, dictateur sur les bords. C'était la loi Falloux donnant au curé le droit de vérifier le contenu enseigné par l'instituteur. Pourquoi ne pas priver les fonctionnaires du droit de grève? Cela a bien existé en France jusqu'à 1945.
La Cour des Comptes outrepasse sa mission, elle met en danger la liberté.
Le 8 février nous avons eu la surprise d'apercevoir notre camarade président de l'ASPRI défendant l'avenir de la côte, non en niant les évolutions climatiques mais en s'adaptant à elles. Pour contrebalancer FR3 a fait parler Jeanjean. Il y a le feu au lac : La Gazette, Midi Libre, FR3, c'est trop . Du coup il a été obligé de mentir. Il a annoncé la construction imminente d'une porte coulissante au grau du Prévost qui n'existe que dans ses intentions . La dure réalité nous oblige à dire que le Préfet s'y oppose pour le moment.
Nous nous permettons aussi de contester le titre absurde de l'article de Midi Libre (démenti par le contenu correct de l'article). Malheureusement la tendance à se remplir pendant les tempêtes est naturelle.C'est cela qu'il faut corriger.
Mais quel hommage à l'ASPRI cela représente !
Le diesel est crucial pour l'économie brésilienne, le système de transport de marchandises du pays étant fortement dépendant des camions. Obtenir des barils « à prix réduit » est donc essentiel. pour le Brésil,
Selon le Financial Times, (qui s'inquiète) les importations brésiliennes de diesel en provenance de Russie ont grimpé en flèche l’année dernière, avec une augmentation stupéfiante de 4 600 % en valeur totale – passant de 95 millions d'équivalents dollars d’achats de diesel en 2022 à 4,5 milliards d'équivalents dollars.
Le Brésil obtient désormais également des engrais russes à prix réduit. Au cours du premier semestre 2022, les prix moyens des engrais intermédiaires ont grimpé en flèche, mais l'offre s'est normalisée à la fin de la même année, les prix revenant aux niveaux de 2021. Ce pays d’Amérique du Sud est un exportateur majeur de produits d’élevage et de produits agricoles, étant le troisième pays au monde en termes de rendement agricole. Elle importe 80 % des engrais qu’elle utilise (y compris les phosphates et l’azote) et, en 2021, elle dépendait de la Russie pour environ un quart de tous les engrais importés.
Ajouté à la facilité de tourner le dollar pour payer, vous comprenez pourquoi les sanctions occidentales n'ont aucun effet sur le Brésil. Quel contraste avec Cuba !
Les ingénieurs de BRL (qui irrigue le Languedoc avec l'eau du Rhône) n'ont pas attendu 2024 pour s'inquiéter de la baisse des précipitations en Roussillon. Gérant les barrages de Vinça et Villeneuve de la Raho, dès 2015 ils ont alerté sur les difficultés d'abord inégales puis de plus en plus récurrentes à compenser les ponctions rendues nécessaires par l'horticulture. Les lacs de barrage avaient de plus en plus de difficultés à se remplir.
Au moment où devait se décider Aqua Domitia c'est à dire le tuyau qui amène l'eau du Rhône de Montpellier jusqu'à Narbonne, un choix crucial a été proposé aux gérants des multiples canaux d'irrigation roussillonnais, canaux bien plus anciens que les barrages. "Le regatiu" , terre à l'arrosage, s'oppose à l'aspre (non irrigué) depuis un millénaire au moins. Le particularisme ici mal placé, la routine et l'incapacité à saisir ce qui change ont conduit tous les responsables politiques (le Département est géré par les Socialistes et les communistes) et agricoles à décliner l'offre. Nous nous débrouillerons tous seuls. Et le refus de trop grosses dépenses a dû jouer.
Le gabarit et les crédits demandés à l'Europe et aux pouvoirs publics pour Aqua Domitia ont été calculés en fonction de ce refus qui au fond arrangeait tout le monde.
En 2024 les agriculteurs roussillonnais réclament l'eau du Rhône. C'est une incantation. BRL NE PEUT PAS le faire, il a tout juste assez d'eau pour l'ouest bittérois.
Cet article n'a pas pour but de mettre en valeur la stupidité supposée des catalans. Ils ne sont pas les seuls à avoir eu la vue courte et prédire après coup est plus facile qu' anticiper.
Mais la politique ne se limite pas aux chamailleries dont les journaux sont pleins. Aucun débat politique sur le sujet n'a eu lieu avant d'être devant le mur. Cette façon de faire est inadaptée à une période comme la nôtre.
Comme Palavasien je suis bien placé pour voir que le problème ne concerne pas que l'irrigation. L'immobilisme est pour le moment la seule réponse à des signaux alarmants. Quand la catastrophe sera là il sera trop tard pour pleurer
Henri Ausseil
L'Association des États du Sahel (AES) formée pour le moment du Niger, du Mali et du Burkina mais appelée à se renforcer souhaite créer une monnaie commune. Pour l'Occident et particulièrement la France ce serait un désastre car la monnaie actuelle est le franc CFA géré par le Trésor français et arrimé à l'euro et au capitalisme mondialisé. L institution financière prélèverait 65% des recettes des exportations , ce qui fait que les pays ne toucheraient que 35% restant selon les partisans de cette création.
Le blog depuis longtemps pense que c'est inéluctable si les pays d'Afrique veulent être indépendants. La stupidité de nos dirigeants accrochés à leurs privilèges le rend possible et une aide discrète de la Chine ou de la Russie aussi.
L'histoire s'accèlère.
Un évènement d'une incalculable portée se produit en Afrique. L'Afrique du Sud , en dehors de l'ONU, dans le cadre de la Communauté de développement de l’Afrique australe, envoie 2.900 militaires dans l'est de la RD du Congo pour combattre les chefs de guerre qui pullulent depuis des décennies , approvisionnés en armes par on ne sait qui , qui ont réussi à s'emparer de plusieurs localités dans la province du Nord-Kivu.. . Non pour séparer les combattants mais pour combattre aux côtés du Congo. L’opération prendra fin en principe le 15 décembre 2024 . L'Afrique prend son destin en main.
Les autorités congolaises accusent le Rwanda voisin d'aider les rebelles. Le Conseil de sécurité de l'Onu a condamné lundi, lors d'une réunion d'urgence à huis clos, l'"offensive" de la rébellion lancée le 7 février dans l'est de la RDC, près de Goma. C'est aussi avouer son impuissance puisque la réponse ne vient pas de lui.
Le site de Cabrières, à l'ouest de Montpellier, concentre plus de 400 fossiles datant de 470 millions d'années. Il est l'un des gisements les plus riches et diversifiés du monde. Une découverte extrêmement rare qui concerne l'ordovicien. Des algues, des éponges, des vers, des crabes ont laissé leurs traces. La preuve est apportée de migrations d'espèces venant des zones tropicales trop chaudes. Le climat sur terre est tout sauf stable et l'adaptation constante.
La commune de Palavas va expérimenter une protection des plages contre l'érosion marine qui les fait maigrir. Pour Palavas c'est un enjeu majeur. Cela implique le refus de signer la charte du littoral proposée par Macron , c'est à dire le recul de 100 m qui ferait disparaître la station.
Klein qui a bénéficié des voix du PCF pour être élu a voté pour la signature de la Charte. Le PCF lui a donc écrit pour que lors du vote des crédits pour l'expérimentation il revoie sa copie.
Effectivement lors du Conseil Municipal du 6 février 2024 il a voté pour les 200 000 euros payés par la commune. C'est un soulagement.
Mais ce vote est assorti d'un commentaire dans le compte rendu interne que nous vous livrons : 200 000€ ce n’est pas rien pour ce qui n’est qu’un projet à ce jour. La délibération est proposée sans aucun état d’avancement du projet et en dérogation à la règle de caducité. On attend une confirmation de l’intérêt et de la réussite de la démarche, dès lors qu’elle s’inscrit en marge des procédures de l’Etat de préservation du trait de côte refusées par le Mairie.
On ne peut pas dire que ce soit enthousiaste. La délibération n'est pas valable, l'intérêt est loin d'être avéré, et les procédures de l'état c'est à dire la Charte du littoral restent prioritaires. Vous noterez que le recul est appelé préservation.
Il y a là pour l'union à gauche une question fondamentale qui est posée. Est-il possible de s'entendre si sur un sujet aussi important il y a désaccord ? Et le PCF n' acceptera plus ce qui s'est produit aux dernières municipales : un accord verbal sur trois priorités : la protection de Palavas, une ligne Palavas-Forum Medica-Montpellier, une politique de réhabilitation de l'habitat d'été pour supprimer toutes les passoires thermiques par un contrat avec les bailleurs, aidés mais limitant le loyer. L'accord obtenu, 50 "priorités" ont été le choix proposé à la population par les publications de la liste sans les hiérarchiser.
Il va donc falloir débattre sérieusement, y compris avec la population.
Henri Ausseil