Le 16 décembre la Russie  a  "salué" le plan d'Erdogan qui appelle à des pourparlers russo-turco-syriens. S'adressant aux journalistes le 15  Erdogan avait révélé  vouloir  normaliser les relations de la Turquie avec le gouvernement syrien avec l'aide de la Russie.  Le président s'est dit prêt à rencontrer son homologue syrien, Bachar al-Assad, après de premières rencontres entre officiers du renseignement, puis ministres de la Défense et des Affaires étrangères des deux pays. Ankara a coupé tous les liens avec Damas après le déclenchement de la guerre en Syrie et est le principal soutien des rebelles. Son armée occupe de vastes parties de la région nord du pays.

C'est comme on dit la  réponse du berger à la bergère après que Biden  ait demandé à Erdogan de ne plus attaquer les Kurdes. Il ne faut pas y voir un indice de paix et la Syrie ne s'y est pas trompée. Erdogan veut que la Syrie l'aide à écraser les Kurdes, ce que la Russie et la Syrie refusent. Mais Syriens et Russes veulent aussi détacher les Kurdes de l'alliance américaine.

La seule chose certaine c'est que les Kurdes sont entre le marteau et l'enclume.

La presse écrite est en souffrance. On pourrait croire que la crise ne frappe que l'Huma et les titres  ne percevant pas la manne publicitaire.

Midi Libre est adossé à une puissance financière  et perçoit des revenus publicitaires. Mais  son lectorat diminue  comme pour presque toute la presse écrite. Et les bailleurs de fond ne sont pas des philanthropes. Ayant eu maille à partir dans le passé avec ses rédacteurs  je puis témoigner qu'ils ont  longtemps soutenu sans faiblir les intérêts dominants s'imaginant probablement inattaquables en refusant de diffuser notre point de vue.

 Sur les 45 postes supprimés 35 sont des postes de rédaction. Dans la grande bataille d'idées ces 35  ont donc défendu les intérêts qui les chassent  aujourd'hui.  Le monde de l'argent est impitoyable. Mais souvent ils n'en pensaient pas moins.

C'est la  raisons de notre soutien  dans leur combat, pour peu qu'ils veuillent le mener. C'est la grande question à gauche, qu'il s'agisse de la police, de la presse , de l'armée et de tous ceux qui épousent trop facilement les thèses du pouvoir qu'ils représentent qu'ils le fassent volontiers ou par force. Il sont des victimes comme les autres , simplement moins conscientes. Rien de plus facile que de diviser. Mais qui en profite? Concentrons nous sur les donneurs d'ordres et nous rassemblerons.

D'autant plus qu'affaiblir la presse écrite c'est s'attaquer à la liberté de la presse

A Montpellier des militants encagoulés et salissant le drapeau français ont essayé de se faire  prendre pour Charles Martel. Un enfant en est peut être mort accidentellement. Ils ont surtout été ridiculisés et marginalisés.

Mais la communauté marocaine a pris sereinement la défaite. La demi finale est déjà un fantastique exploit.

La séance du 14 décembre du conseil municipal a été surprenante.   Face aux perquisitions chez le Maire ordonnées par le procureur de la République  et qui n'ont rien donné de probant, la commune se porte Partie civile.

L'opposition , quelle qu'en soit la raison, n'y a pas vu malice,  à part quelques arguties de forme facilement réfutées  et a voté la proposition.

 Le but est de trouver le ou les dénonciateurs et les raisons pour lesquelles un ou  une des opposants  était si bien renseigné(e) dans les réseaux sociaux   .  Et cela se passera en Correctionnelle. C'est du moins ce que nous avons compris. Au fur et à mesure de la procédure il est certain que l'opposition ou une partie de l'opposition sera au pied du mur.  Esquiver les combats ne les empêche pas, telle est la dure loi de la politique.

HA

Le procès de Paris pouvait être l'occasion de rendre enfin la justice. La famille a été déboutée.

La France qui porte  des jugements sur le monde du mal  à longueur de journal télévisé est incompétente pour l'assassinat  d'une militante sur le sol français.

C'est du moins ce que pensent les juges.