Radio France n'st pas loin de considérer l'Intelligence Artificielle comme pire que la bombe atomique.
- Loin d’être un simple outil d’innovation, l’IA est devenue un véritable gouffre énergétique. Derrière chaque requête vocale, chaque image générée, ou chaque modèle d’apprentissage automatique se cachent des milliers de serveurs affamés d’électricité. Résultat : des centres de données qui tournent à plein régime, des infrastructures qui s’étendent, et une empreinte carbone qui explose.
- Cette augmentation vertigineuse trouve son origine dans la consommation énergétique des centres de données de Google. Ces infrastructures, véritables épicentres du cloud, soutiennent des services essentiels tels que les moteurs de recherche, les applications mobiles, mais surtout les outils d'IA générative comme ChatGPT. L'IA exige une puissance de calcul immense, entraînant un besoin accru en énergie pour alimenter et refroidir les serveurs.
L'article , vous le constatez ignore la Chine et n'attaque que Google. Chose curieuse il paraît alors que l'hégémonie des GAFA est en train de prendre fin et que l' invention chinoise gratuite exige beaucoup moins d'énergie que les lourdes . machineries américaines qui ne datent pas d'hier et n'avaient jamais été attaquées à notre connaissance par la radio d'état.
La radio- télévision nationale tient donc en même temps deux discours opposés.
- Macron est en train de faire de la France un pôle de l'IA concurrent de la Chine et des Etats Unis. Mais les milliards annoncés ne proviendront pas de l'Etat mais de fonds privés sur lesquels Macron n'a aucune prise. Cela n'incite pas à le prendre au sérieux.
- L'IA est une catastrophe écologique.
Le blog y voit une illustration de la fable de La Fontaine le renard et les raisins. Cette double campagne est une tentative de justifier le déclin de notre industrie en s'adressant à la diversité des publics.
l'exemple de la technologie G5 incite à plus d'optimisme. Si la technologie chinoise est meilleure elle fera partie du paysage, malgré les prophètes de malheur. Si notre CNRS en avait été le vecteur, nous serions en bien meilleure posture.