L'Algérie a appelé le 14 novembre, lors de la réunion conjointe des Comités du Conseil de sécurité de l’ONU chargés de la lutte contre le terrorisme et la non-prolifération, à une refonte du système international .Présidée par le Royaume-Uni comme il se doit , cette réunion revêtait une importance particulière dans un contexte marqué par l'expansion des groupes terroristes en Afrique, la montée des menaces en Afghanistan, et l'utilisation croissante des nouvelles technologies à des fins terroristes.
Quels ont été les arguments de l'Algérie ?
- "Nous avons combattu seuls le terrorisme dans les années 90, c’est-à-dire : jusqu'à présent il existe un "bon" terrorisme qui sert les intérêts du G 7 et un terrorisme que l'on combat lorsqu'il les dessert.
- "Choisissez d'aller visiter les plus vulnérables, les plus affectés par le terrorisme. Allez vers le Sahel, vers le lac Tchad, C'est à dite là où le djihadisme sert à diviser et à affaiblir les états et non prioritairement dans les pays moins menacés.
- "Pas de promesses, mais des ressources. Pas de conditionnalité, mais de la coopération. Et s'il vous plaît, plus de leçons, mais du partenariat dans la lutte contre le terrorisme", a insisté M. Bendjama.
C'est un appel pour une organisation vraiment internationale qui rejoint une multitude d'appels remettant en cause l'ONU de 1947.