Midi Libre supprime 45 emplois

La presse écrite est en souffrance. On pourrait croire que la crise ne frappe que l'Huma et les titres  ne percevant pas la manne publicitaire.

Midi Libre est adossé à une puissance financière  et perçoit des revenus publicitaires. Mais  son lectorat diminue  comme pour presque toute la presse écrite. Et les bailleurs de fond ne sont pas des philanthropes. Ayant eu maille à partir dans le passé avec ses rédacteurs  je puis témoigner qu'ils ont  longtemps soutenu sans faiblir les intérêts dominants s'imaginant probablement inattaquables en refusant de diffuser notre point de vue.

 Sur les 45 postes supprimés 35 sont des postes de rédaction. Dans la grande bataille d'idées ces 35  ont donc défendu les intérêts qui les chassent  aujourd'hui.  Le monde de l'argent est impitoyable. Mais souvent ils n'en pensaient pas moins.

C'est la  raisons de notre soutien  dans leur combat, pour peu qu'ils veuillent le mener. C'est la grande question à gauche, qu'il s'agisse de la police, de la presse , de l'armée et de tous ceux qui épousent trop facilement les thèses du pouvoir qu'ils représentent qu'ils le fassent volontiers ou par force. Il sont des victimes comme les autres , simplement moins conscientes. Rien de plus facile que de diviser. Mais qui en profite? Concentrons nous sur les donneurs d'ordres et nous rassemblerons.

D'autant plus qu'affaiblir la presse écrite c'est s'attaquer à la liberté de la presse