La tendance est de limiter la notion à la puissance militaire. Makongo dans relations internationales n° 122 montre que c'est faux.
Examinons la part dans la production mondiale du G7 en 1990, soit les principaux pays occidentaux au sommet de leur hégémonie économique . Elle était de 66,32%. L'auteur compare aux BRICS (Brésil, Inde, Chine Afrique du Sud) . Si l'auteur avait choisi Chine , Inde, Viet Nam et Indonésie il est probable que la démonstration serait encore plus éclatante. En tout cas les BRICS en 1990 représentaient 7,85 %, soit relativement peu.
20 ans après en 2019 le G7 est à 45,13 % (soit 10 % de moins) et les BRICS à 24%.(16% de plus) On n'ose imaginer la situation dans 20 ans si le capitalisme financier domine toujours l'occident. Et les calculs sont en dollars, ce qui avantage le G7.
Le G7 malgré son arrogance maintenue et ses rendez vous à Davos si on le compare au reste du monde et particulièrement à la Chine et l'Inde n'est plus le club des pays les plus riches du monde. Ce n'est plus lui qui fabrique et pour les brevets il n'est plus le maître absolu, et pas d'avantage pour la balance des échanges, qui étaient sa tasse de thé.
Les pays capitalistes qui ont gardé un état puissant comme la Corée du Sud ou Singapour tiennent le coup. Le déclin est pour les pays comme la France devenus incapables de fabriquer les composants de base de toute industrie et dont l'état part en brioche ne devenant le maître de rien.. Le choix de Reagan , soit la priorité aux actionnaires sur la fabrication pour faire des économies sur les salaires et gonfler les profits est en train de nous détruire. Les millions chez nous servent à la Bourse ou a acheter un tableau de Marylin Monroe ou à des jets de luxe, pas à l'investissement ,comme autrefois l'or des échanges se stérilisait dans les tombes des princesses de l'âge du fer.
Le pouvoir d'achat en hausse n'est pas un coût social mais un moteur. Telle est la leçon du texte . C'est l'enjeu MAJEUR des Législatives... et de l'avenir.
HA