Les ubérisés n'avaient pas le choix. Principales victimes de l'invention du patron sans salariés, leur lutte était globale. Partout ou presque en Europe (et dans le monde) la lutte s'est organisée sous des formes qui font honneur à l'inventivité humaine. La ministre communiste du travail en Espagne a joué un rôle majeur.
Et voilà que l'exécutif européen doit présenter un projet de directive qui considère les ubérisés comme des salariés. Macron a bonne mine qui refuse. Les prophètes de malheur ont tout faux. Même sans que les conditions politiques soient favorables aux victoires sociales selon notre crédo il peut y en avoir : la condition c'est de se regrouper sur un objectif commun, en commençant par la base et pas par le sommet.