« Nous avons là un commerce totalement déqualifié où d’autres activités s’y déroulent et ce n’est pas acceptable…. La police ne suffit pas. Il faut agir"
A quoi fait allusion le Maire de Montpellier ?
Au marché sauvage de la Paillade et du cours Gambetta et aux secteurs populaires (donc à forte population maghrébine) du cours Gambetta , de Celleneuve et de la rue de las Sorbes si nous avons bien compris un article du Métropolitain.
Qu'est- ce qui est officiellement visé?
Le blog a relevé trois arguments , les camions espagnols (achetons français) car chacun sait que les produits espagnols ne se trouvent que dans les marchés sauvages, la sécurité puisqu'il est fait allusion aux forces de police et plus curieusement la spéculation. Selon Maryse Faye déléguée à l'urbanisme durable et à la maîtrise foncière la spéculation agit fortement sur le secteur. Mais l'article ne dit pas de quelle spéculation il s'agit. La tentation de la gentrification ou l'existence d'un marché "protégé " maghrébin de l'immobilier?
Les réponses viennent des actes et des intentions avouées
Par décision du conseil municipal du mardi 30 novembre, la Ville de Montpellier a étendu le droit de préemption, un droit de regard lors de la vente ou le changement d’activités d’un commerce, au cours Gambetta en attendant plus, avec un objectif de diversification. Désormais, lors de la cession de fonds artisanaux, de fonds de commerces et baux commerciaux, la collectivité sera en mesure de discuter en amont avec les porteurs de projet, de proposer des prospects aux bailleurs et, le cas échéant, de maîtriser les mutations dans le cadre des actions d’aménagement urbain.
Delafosse pas très subtil vend lui-même la mèche, il s'agit de "monter en gamme" . Notre projet est d’aider des artisans plombiers, électriciens, chauffagistes… à s’installer
Le blog comprend, et s'il s'est trompé lecteurs et lectrices nous le feront savoir que pour éviter que Gambetta devienne un ghetto on va en chasser le maximum de "pauvres" qui forcément iront nourrir d'autres ghettos plus problématiques encore , éloignant ces pauvres de la vue des citoyens respectables.
Salauds de pauvres, est-ce une politique urbanistique de gauche ? Rappelons que du temps de Frêche et Dugrand tout projet immobilier devait obligatoirement avoir un volet social, par exemple Antigone ou le logement social, invisible, n'en est pas moins important en plein cœur de ville.
Henri Ausseil