Il y a 15 ans , le 30 décembre 2006 Saddam Hussein était pendu après un simulacre de procès
Le 4 août 1990 l’armée de Saddam Hussein envahissait le Koweït en 48 heures, Bush père dépêchait 500 000 hommes pour l’opération Tempête du désert en janvier 1991. Les troupes irakiennes étaient défaites en un peu plus d’un mois. Mais Bush laissa en place Saddam, remplaçant la guerre par des sanctions et la destruction d'infrastructures.
En 2002, Dick Cheney, le vice-président américain, déclarait qu'il "n'y a pas de doute" que Saddam Hussein, ait "des armes de destruction massive". Mais le 5 février 2003, devant le conseil de sécurité des Nations unies, le secrétaire d'État américain Colin Powell alla encore plus loin dans le mensonge. Brandissant, une fiole d’anthrax, il assurait qu'il n'y avait "aucun doute que Saddam Hussein a des armes biologiques et la capacité d'en produire rapidement davantage". Une information qui s’est révélée plus tard fausse: le rapport des services de renseignements américains déclassifié en 2015 l'a démontré.
En mars 2003 les Américains envahissaient l'Irak avec britanniques et australiens sans l’aval du Conseil de sécurité de l’Onu. La France de Chirac, la Russie et la Chine s’y étaient opposées. La débâcle de l’armée irakienne était totale. Une récompense de 25 millions de dollars pour la capture de Saddam n'a jamais été versée aux mouchards qui l'ont dénoncé, premier indice de la façon dont Bush fils croyait pouvoir traiter l'Irak.
Le bilan 15 ans après
. Les USA ne savent comment s'en dépêtrer et ont permis à la Chine et à la Russie de s'implanter fortement au Moyen Orient, ils ont piteusement quitté l'Afghanistan et trahi nombre de leurs alliés sur le terrain.
15 ans après l’exécution, retour étrange de l'histoire, c'est toujours le fantôme de Saddam Hussein et du parti BAAS dirigeant un Irak uni et indépendant qui hante toujours le pays et l'échec est total pour les Américains. Mais c'est Biden qui n'y est pour rien qui paiera la note.