"Paroles, paroles, paroles", c'est en chantant le tube de Dalida que les fonctionnaires territoriaux ont défilé à Lyon. Après tant d'années de domination de la droite et du libéralisme ils attendaient une bouffée d'oxygène.
Comme l'essentiel, c'est à dire la baisse des dépenses publiques, a été conservé, les fonctionnaires ont découvert une augmentation de leur temps de travail et une atteinte au droit de grève.
Ce divorce inadmissible et désespérant entre les discours et la réalité est le drame d'une gauche dans laquelle les prosaïques questions budgétaires et le PCF ne pèsent pas assez. C'est le grand enjeu des présidentielles.