Le 18 septembre, s’est tenu à Mexico un sommet intergouvernemental, le 6e sommet de la Communauté des Etats Latino-Américains et Caribéens, la CELAC. 33 états en sont membres, représentant près de 600 millions d’habitants et plus de 21 millions de km2. Elle est censée contrer l’OEA (Organisation des Etats d’Amérique), créée en 1948, sous la coupe des Etats-Unis. Le siège de l’OEA est à Washington. Cuba en a été exclu en 1961.
Deux pays ne participaient pas à ce 6e sommet, le Brésil, qui s’est retiré pour l’instant de la CELAC, en s’alignant sur les Etats-Unis, et la Colombie, actuelle base arrière militaire des Etats-Unis.
Le sommet s’est conclu par une déclaration, en 44 articles, approuvée par tous les chefs d’états et représentants présents. Il a réaffirmé, entre autre, le statut de la région comme "zone de paix", soit beaucoup de vent diplomatique. le Président de l’Uruguay, Luis Lacalle, a attaqué Cuba, sur les droits de l’homme. Il est mal placé pour donner des leçons, lui qui a pris des mesures de répression contre plus de 700 000 opposants…
Une déclaration spéciale a été adoptée par la CELAC contre le blocus imposé à Cuba par les Etats-Unis. Cela a autant de valeur que les dizaines de votes à l'Assemblée générale de l'ONU. La CELAC n'est pas inutile mais le salut de Cuba ne viendra pas de là.