Tous les coups de corne y ont été, sondages calamiteux, concurrence avec Mélenchon, danger de la division à gauche. En toréador connaissant la bête, Fabiano Rosselo a choisi son terrain et envoyé le taureau au tapis dans cette corrida sans mise à mort.
Il n'a pas d'adversaire à gauche ni les gauchistes ni les socio- démocrates de tous poils. Et il fera entendre la parole communiste. Comprenne qui pourra. C'est l'abstention qui est clairement visée.
Lorsque le PCF ne se présentait pas, la gauche divisée totalisait 45 % au 1er tour. Léa Salamé elle même a dû convenir que les sondages lui accordaient désormais 25 % au total (Fabien ajoutant "toute mouillée" s'est payé le luxe d'en rajouter en se moquant d'elle). Donc ce n'est pas la candidature de Roussel qui la fait s'effondrer. Et lui parlera de ce dont les autres ne parlent pas ou n'ont pas fait après l'avoir promis.
Ne cachons pas notre contentement. Après tant de dirigeants trop bien élevés qui se battaient sagement sur le terrain choisi par d'autres (et parfois s'excusaient d'être communistes comme Robert Hue) , il va falloir compter avec le candidat que le PCF s'est choisi.