C'est la grande tâche que se fixe la Métropole, et qui pourrait être contre ?
Examinons le problème des emballages. Il fut un temps pas très lointain où ils n'existaient pas. On achetait les vis au poids, les brosses à dents telles quelle, les meubles étaient livrés montés et non en kit. D'où vient la profusion d'emballages de notre temps ? C'est que le capitalisme a fait son oeuvre, devenant de plus en plus intelligent dans la captation du profit. Il a supprimé en masse les vendeurs. Plus personne pour vous peser les vis. C'est le client, vous, qui fait le boulot. Mais cela suppose les vis ou la brosse à dents enrobés d'un encombrant emballage muni d'un code barre et d'un antivol. Que pouvez vous face à cet état de fait ? Ne plus acheter ?
L'e- commerce aggrave la situation, l'emballage étant consubstantiel à l'expédition. La santé exige des jouets protégés, Que faut-il faire pour qu'il en soit autrement ?
Les marchés du tiers monde ont une particularité. Un fois terminés TOUT EST RECUPERE, les cartons, ficelles, trognons, cagettes. Comparez à nos marchés. Il faudrait donc nous réduire à la misère pour atteindre l'objectif ?
En attendant de trouver une solution qui promet d'être longure, le blogpropose une autre solution qui est à la portée de la Métropole : mieux traiter les déchets existants un tri exigeant qui permet de méthaniser 40 % au lieu des 15 % actuels, de recycler sans retours ruineux , de stocher ce qui pour les moment ne peut être détruit. A Rouen qui y arrive , c'est le tri qui coûte le plus cher. Il y faut bien plus que Demeter. Mais il est moins coûteux de raconter des balivernes. A suivre.