Il ne s'agit, ne nous emballons pas, que d'une commission sur les logiciels libres proposés aux administrations.
Microsoft et autres data ont le monopole dans le secteur , confortant la domination des multinationales. Pourtant, contrairement à une idée répandue , les logiciels des GAFA aux multiples bug sont loin d'être les meilleurs. Mais l'implantation commerciale et la facilité d'emploi l'emportent.
Linux , gratuit et géré (et amélioré) par les universitaires l'emporte pourtant dans le monde du savoir. Il suppose des connaissances pas encore à la portée de tous mais sa supériorité est évidente. Il existe aussi des logiciels libres pour aider les enseignants.
Cette fois il s'agit de franchir un pas dans la démocratisation : mettre à la portée de tous des logiciels de qualité beaucoup moins chers, donc de s'affranchir des GAFA. Ce serait l'équivalent de la fin des brevets pour big pharma.
Etienne Gonnu d'APRIL le dit dans l'Huma. Il faudra passer aux actes. L'avantage serait la mutualisation (comme pour Linux) et aussi le développement de multiples TPE. La France privée d'usines a des cerveaux.
Un autre avantage n'a pas de prix. Songez aux logiciels qui vous sont livrés avec les ordinateurs neufs. Business est le maître mot, reflet d'une idéologie. Pour l'accès aux droits dans les services publics ils sont mauvais. Et pourtant c'est une mission de service public. Le télétravail adapté à leurs besoins par les utilisateurs pourrait être autre chose que le télétravail dans l'intérêt de l'entreprise. On travaille dans la libération humaine.
Obtenir des commandes d'état, accorder des crédits à cette recherche véritable, obtenir des heures de formation pour l'adaptation à ces logiciels auxquels nous ne sommes pas habitués, les perspectives sont considérables