La configuration des deuxièmes tours dans la grande majorité des cas où elle est politisée, c'est à dire les communes un peu importantes le prouve.
On trouve souvent des socialistes ou anciens socialistes dans trois listes concurrentes, y compris à droite. Le social libéralisme a explosé.
L'union PS-PCF censée créer les conditions d'un rassemblement de deuxième tour a rarement fonctionné. Montpellier est le cas de figure le plus abracadabrant. Notons qu'à Montpellier Midi Libre ignore superbement la présence des communistes et ne parle que de Delafosse, comme au temps de Frêche. Chez les verts et France Insoumise la confusion est à son comble.
Le cas de Marseille révèle à contrario qu'un rassemblement ouvert dès le départ est susceptible de déplacer les lignes et de créer les conditions d'une victoire.
Espérons que tout le monde saura en tirer les leçons et que les électeurs puniront les diviseurs.
HA