Mardi 26 mai cent cinquante soignants, (Le CHU montpelliérain emploie onze mille salarié·e·s) .rejoints par une centaine de gilets jaunes, ont rendu à Montpellier un hommage à leurs collègues décédés ou contaminés, en refusant de s’en tenir à des plaques et médailles.
Sur le plan national, onze entités (syndicats et plateformes de luttes) appellent à quatre « mardis de la colère » d’ici le 16 juin prochain, tandis que se déroule la Grand’messe du Ségur de la santé, orchestré par le gouvernement. Mais sur le plan local, la CGT se retrouvait seule à appeler à l’action pour imposer « l’hôpital public d’après, qui ne ressemble pas à celui d’avant ».
Ce rassemblement a été totalement épargné par la hargne répressive. Aucun képi en vue.
Le discours de Ruiz mérite d'être transcrit.
« Oui, les applaudissements étaient une chose extraordinaire à entendre, quand on rentre d’une journée de travail. À présent, ils doivent signifier tout autre chose »... « Nous n’avons pas vécu une guerre, mais une crise sanitaire », dont les conséquences désastreuses « découlent de choix qui ont été effectués ». Les soignants « ne sont pas une soldatesque du soin », ils « exercent un métier de l’attention à l’autre », dans un service public de l’hôpital « où le soin doit être apporté à tous, sans conditions. Tous protégés, soignants, soignés, sans aucune autre considération ». Ce métier doit « uniquement se concentrer sur la mission de soigner », et le faire « sans subir la dictature des tableurs Excel ».
Qu'ajouter de plus ?
(Pour la totalité de l'article utilisé voir 100 paroles)