Les bonnes nouvelles s'accumulent. Alstom n'est pas un problème syndical. C'est un problème économique, politique , social.
La vente des bijoux de famille, la délocalisation, la destruction programmée d'une région prospère, la fermeture d'emplois pour les jeunes, la perte de travail pour les sous traitants, la perte de clients pour les artisans et commerçants n’intéressent pas que les salariés d'ALSTOM.
5000 personnes à Belfort l'ont compris. Mais ce n'est pas le problème de Belfort, c'est le problème de la France. Faire reculer le profit à 14 % à Belfort, c'est le faire reculer partout, c'est rendre l'espoir , ridiculiser les opérations politiciennes, et rendre inopérante la grande machine à tromper des médias dominants.
La multitude organisée est en train de s'inventer en France et si la lutte est bien menée, elle aura un débouché politique.