Cette association qui existe depuis 10 ans veut obtenir une politique de lutte globale contre les inondations , de la source à l'embouchure en tenant compte des tempêtes marines. Au contraire pouvoirs publics et territoriaux coupent en tranches inefficaces. A titre d'exemple Palavas au débouché du Lez dépend de l'agglo de l'Or et donc du SYMBO , et non du SYBLE comme toutes les autres communes du Lez et de la Mosson.
L'ASPRI et d'autres associations organisaient au Nautilus de Palavas la diffusion du film documentaire de Sigaut Submersion ainsi qu'un court métrage sur la déviation de la Lironde. La salle était pleine et le débat fut riche.
Les purs et durs de l'environnement ont certes eu la part du lion (mais non absolue) dans le film , défendant une thèse de repli rendant les riverains coupables de vouloir s'installer en terre inondable puis de réclamer une aide somme toute indue. La liberté supposerait le risque assumé. L'ASPRI heureusement n'est pas sur cette ligne qui rend de grands services aux dirigeants politiques qui cherchent à diminuer les dépenses de l'Etat. Et les Palavasiens non plus. Les Palavasiens subissent des effets de l'urbanisation d'amont et demandent la solidarité. Le débat a fait apparaître la nécessité d'une vision globale (l'action des uns ne devant pas aggraver la situation des autres), la possibilité de solutions, le besoin d'équilibre car on ne gagne pas contre la nature mais avec elle. Et qu'il faut dépenser de l'argent pour le bien commun. Donc un accord sur l'essentiel.
En même temps, la Mairie de Palavas s'est engagée dans un plan ambitieux (mais à long terme) qui suppose la collaboration avec l'université et un bureau d'études renommé. Enfin peut être la possibilité de tester des solutions globalisantes, Elle collabore avec le Syble pour des diagnostics individualisés. Les 300 adhérents actuels (la progression est continue) de l'ASPRI n'ont pas pesé pour rien. Et une collaboration à l'échelle des bassins versants pourrait être déterminante. Le dossier avance.
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