À trois mois des élections européennes, la République en marche arriverait en tête avec 23 %, alors qu’une majorité écrasante de Français rejettent sa politique. Un paradoxe démocratique qui n’est pas sans rappeler le scénario de 2017.
Pleurer sur cette situation est inutile. Il faut se demander pourquoi le profond mécontentement ne trouve aucune issue politique. Il est facile d'accuser les institutions. Certes elles ont été faites pour éviter un choix alternatif. Mais ce sont les Français et Françaises qui votent ou ne votent pas.
Le blog propose deux pistes pour le débat
1- malgré les progrès de la remise en cause dans les têtes de l'hégémonie du libéralisme, la prison de longue durée n'a pas encore perdu tous ses barreaux. La bataille des idées est dons prioritaire.
2 La gauche antilibérale représente la seule alternative, les discours creux ont fait leur temps. Le Parti Socialiste , en tuant l'espoir porte une responsabilité majeure. Mais cette gauche est divisée, pleine d'étroitesse, l'ambition personnelle des plus grands des nains prime sur le rassemblement nécessaire. La leçon des gilets jaunes reste largement sous estimée. La nécessité d'agglomérer des forces qui n'ont JAMAIS été agglomérées est impérieuse.
Si les Européennes sont l'occasion de faire avancer ces idées , elles n'auront pas été inutiles.
Henri Ausseil