Dans sa lettre aux Français censée lancer le débat national il affirme qu'il ne doit pas y avoir de tabou.
Mais il affirme aussi
"Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l'effort partagé par tous.
C'est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires."
On peut en déduire qu'il est inutile de parler de ce qui fonctionne bien ou ne peut pas fonctionner mieux comme nous le dit le dieu euro dans ses commandements.
Résumons : il sera possible de parler de tout sauf de la remise en cause des retraites, de l'agonie des hôpitaux sans moyens, de l'école de plus en plus inégalitaires, de la fiscalité qui épargne les riches, et d'une manière générale de tout ce qui a motivé les Gilets Jaunes dans leur engagement.
Mal poser un problème a une conséquence certaine : il est impossible de le résoudre. Continuons à aider Macron à progresser sur le chemin de la prise de conscience, mais pas par le blablabla.
HA