Selon les documents en question, contrairement à ce que le préfet de police Michel Delpuech avait affirmé lors de son audition à l'Assemblée, l'homme et la femme interpellés par Alexandre Benalla le 1er mai à Paris étaient en possession de leurs papiers et n'ont pas décliné de fausses identités.
Les rapports ne font pas non plus preuve de «violences graves» contre les CRS souligne le quotidien. La fiche d'interpellation évoque bien un «jet de projectiles (deux bouteilles de bière)», mais il y est précisé que le CRS visé «ne dépose pas plainte».
Le Préfet Delpech ayant donc menti, il faudrait en tirer les conséquences, à moins qu'il ne soit au dessus des lois.
Dur , dur, de défendre une mauvaise cause.