Monsanto, c'est le round -up, glyphosate pour les intimes, les OGM, les graines qui ne peuvent se reproduire et qu'il faut racheter à l'infini, la monoculture du colza OGM aux dépens des cultures vivrières, et des milliards de profit.
Dans cet étrange pays que sont les États-Unis, il est autorisé d'empoisonner les terres et l'air , mais la catastrophe survient lorsqu'un juge fait le lien entre roud-up et cancer. Des milliers de procès s'en suivent et les profits en pâtissent.
C'est ce qui arrive à Monsanto. Ne boudons pas notre plaisir, habituellement c'est lui qui gagne les procès. N'en concluons pas à une victoire décisive, un avocat trouvera bien le moyen en avertissant les utilisateurs dans une notice, de limiter les dégâts. Mais ce devrait être le rôle des Etats et non d'un juge de prendre des décisions qui engagent la santé, l'agriculture, l'équilibre écologique et les revenus des agriculteurs. A ce sujet on a du souci à se faire lorsqu'on apprend que l'Autorité Sanitaire européenne (EFsa) a repris à son compte tous les arguments de Monsanto pour donner ses autorisations sans études plus poussées.
L'Etat deviendrait ainsi un organisme génétiquement modifié par l'injection de capitaux à l'usage de quelques hauts fonctionnaires décisifs. Comment conclure autrement ?