Les manants sont de retour. Jean-Pierre Robin écrit dans le Figaro économie ( le journal de classe) "Nombreux sont aujourd'hui les hommes superflus, inexploitables, exclus, rejetés dans des trappes, en un mot inutiles aux autres et à eux-mêmes" . Des "gens de peu".
la grande Révolution n'a certes pas supprimé les antagonismes de classe. Elle a interdit la grève et créé le livret ouvrier où le patron signale la mauvaise tête. Mais elle a aussi inventé l'égalité devant la loi. Cette égalité qui figure toujours dans la devise républicaine.
Alexis Carrel, Céline, et bien d'autres ont dans le passé contesté ce principe : pour eux il existe des individus alpha et bêta, "des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien". (Macron dixit).
Cette société des alpha et bêta là n'a rien de naturel. Elle est le résultat de la captation réussie des richesses et du triomphe des privilégiés . Leur stupide arrogance l'attribue à un mérite exceptionnel, comme autrefois la naissance justifiait tout..C'est le signe du déclin. Dans le passé les capitalistes ont su être plus dialectiques. Aucune classe accrochée à ses privilèges n'a pu résister aux grands mouvements historiques. La noblesse en a fait l'expérience en 1789, les actionnaires à 15 % la feront le plus tôt possible espérons-le.
Signé Un homme qui n'est actionnaire de rien, trop vieux pour être exploitable et donc qui ne sert à rien