Une salle bien garnie, une grande quantité de pouvoirs donnés par des adhérents non disponibles, un déroulement moderne avec accompagnement vidéo, l'unanimité pour tous les votes, de nombreuses interventions, l'Assemblée générale de l'ASPRI est un incontestable succès. TV Agglo était présente, l'annonce de la réunion par les médias correcte. Il n'est plus possible d'ignorer un phénomène de cette ampleur.
Une motion a été adoptée qui explicite l'exaspération d'une population exclue du PAPI et qui se sent abandonnée des pouvoirs publics. De nouvelles initiatives dont une pétition ont été annoncées. La collaboration sur des objectifs précis avec d'autres associations, notamment sur la mise en conformité de la porte de Carnon a été maintenue.
Des interventions de la salle émerge une certitude : l'intervention de l'ASPRI a commencé à bouger les lignes, c'est une source d'optimisme pour l'avenir. Un représentant de la municipalité a indiqué à la satisfaction générale que la commune allait enfin se mettre en règle sur les trois sujets d'achoppement avec la préfecture.
Désormais les choses sont claires : aucun prétexte ne pourra plus masquer la vraie raison du blocage ; le refus de payer. Quant à la misérable raison avancée par l'Etat les diverses collectivités et les scientifiques bridés : " les travaux ne sont pas rentables parce que les portes serviraient rarement" le président y a répondu à l'avance : est-ce-que les digues de Lattes servent en dehors des crues ? Pourquoi des avenants au PAPI seraient-ils impossibles à Palavas et possibles à Grabels et Juvignac ? Le soit disant repli stratégique a été dénoncé comme un moyen de dépenser moins. Pour le lecteur non informé il s'agit pour les divers pouvoirs publics de choisir la destruction au lieu de la protection. Un document officiel indique que l'indemnisation des victimes se ferait au prix du marché. Quelle sera la valeur d'un bien frappé de démolition, qui voudra l'acheter ?
Il s'est passé quelque chose d'important à Palavas.