« Entre 2011 et 2013, les demandes gracieuses concernant l'impôt sur le revenu ont bondi de 22%, frôlant la barre des 220 000. Tous impôts confondus (particuliers et entreprises), le fisc en a reçu près de 1,3 million en 2013. Cette année, "on s'attend à une nouvelle hausse des demandes gracieuses et des paiements étalés", pronostique Vincent Drezet, secrétaire général du syndicat Solidaires-Finances publiques. Celui-ci évoque même le cas de personnes qui ont dû emprunter pour payer leurs impôts. » (AFP)
Ces demandes ne sont gracieuses que de nom. De plus en plus de contribuables ne peuvent payer leur impôt et demandent grâce. Les paradis fiscaux ne sont pas pour eux.
L’engrenage fatal est en marche : baisse des dépenses de redistribution de l’État , marasme économique, baisse du rendement de l’impôt, augmentation de la dette et du profit des banques.Deux Français sur trois, soit 63% de la population, considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé durant l'année passée. Un seul gagnant : le rentier du capital dont la rente n’est pas entamée par l’inflation puisque elle est nulle ou négative (déflation) .
Loin de lutter contre la déflation comme cela est proclamé, la France et l’Europe en faisant d’une priorité l’euro fort la confortent, au service de la rente financière. Mais le boomerang revient en plein dans la figure de ces apprentis sorciers.