Montebourg, ministre du vent, qui a accepté les dogmes qui conduisent au désastre, a désormais des états d'âme, que l'on pourrait attribuer aux sondages calamiteux et aux rats qui quittent le navire qui sombre.
Simplement, le PCF pour ce qui le concerne, doit garder les yeux bien ouverts et ne se prêter à aucune combinaison politicienne qui n'aboutirait pas à des actes concrets : récupérer tous les cadeaux fiscaux qui se sont évadés vers la finance, relancer la consommation, relancer l'emploi industriel, en finir avec la "diminution des dépenses pour rembourser la dette" qui ne diminue ni les dépenses ni la dette, et rétablir la dignité de la France en politique extérieure. Accepter l'austérité "provisoirement" en échange de simples promesses ne pourrait conduire qu'au désarroi, au désespoir et à la capitulation "à l'italienne". Une politique de gauche suppose un rapport de forces favorable. Construisons le.